H is not dead
Non, ne vous bilez donc pas, H. est toujours là. Il se passe même pas mal de trucs. Déjà bon, c'est pas négligeable il a passé 3 épreuves du bac, ne restent que les trois quarts l'an prochain. D'ici là le temps de voir venir.
Un bilan ? Ca va. Ca s'est pas trop mal passé les sujets étaient à mon goût, même à l'oral, oui, même Rousseau (dont je me suis libéré à jamais ce lundi 26/06 -à jamais ? rendez vous en terminale, Jean-Jacques, toi qui as répandu tes méfaits en philo et en socio-) n'était pas trop difficile. En substance je suis donc en vacances. Je m'arrache même donc d'ici à dans quelques jours ce qui fait sur l'échelle cosmologique et géologique (toujours comparer avec l'échelle géologique) quelque chose comme l'imminence. Epicure ou l'un de ses pourceaux nous dirait probablement de profiter de l'instant présent ; j'accepte à la condition que l'instant présent soit devant le PC ou dans mon lit ou face à un livre ; bref, tout seul ou à la rigueur en la compagnie d'une nourriture/ un breuvage hypoglucidique. Oui seul, ça fait du bien aussi de penser à soi, surtout quand on voit les autres, l'enfer.
Je pourrais illustrer mon propos -par exemple- du site qui fait office de pré où vont brouter les boeufs, ou, puisqu'il parait que l'image est plus éloquente, de basse-cour où vont picorer les dindes (mais aussi les dindons, le genre de l'individu n'altérant en rien le mépris du ridicule, celui là même qui ne tue plus ; nous ne dirons pas "hélas" sous peine d'être pris pour génocidaires). Bien sûr je ne saurais jeter l'anathème sur l'ensemble des membres, j'ose croire que certains, ils se reconnaîtront peut-être (j'espère, sans quoi je vais passer un sale quart d'heure) dérogent à la règle de l'abrutissement de masse "kissgloss jtKiff maté mon skybl0g trp génial la life et la love té yx st 1 oCéan je v0udrez Me N0yAiT ddans kiss4evR", à la servilité au nouveau prêt-à-penser Young&Rebelz, et aux hectolitres de gloss qui aujourd'hui sévissent encore en France.
Mais non, je ne le ferai pas. Je voulais juste évoquer les vacances qui vont venir, étant donné qu'elles vont m'éloigner de mon clavier pendant un mois et des. Je m'en vais dans mes terres comme on dit chez les artis' et les poètes. Je rétrograde du deuxième au quatre-vingt-quatorzième département en matière de bien vivre, c'est pour dire comme les tableaux pittoresques du pays d'Arthur Rimbaud et de Michel Fourniret font mouche. Moi même j'y retourne un été de plus parce qu'on a beau opprimer nos relents de romantiques adolescents bassement chateaubrianesques, on a toujours un peu le goût à la nostalgie champêtre de notre enfance déjà filée. Pas un mot de plus, je vais finir par dépasser Rousseau sur son terrain de la niaiserie et de la complainte, et qui sait, sur cette voie là, je pourrais tout aussi bien finir sous la pluie face à l'océan à pleurer sur mon sort de misérable mortel en récitant des vers bourrés de subjonctifs imparfaits disgracieux et épais comme un gâteau à la crème anglaise ET à la crème fouettée ET à la crème fraîche ET à la crème pâtissière. Je retourne effectivement au pays très champêtre de mon enfance, qui également celui des vaches. C'est d'ailleurs probablement la dernière fois que j'y passe un temps si important, plus de doutes, l'enfance est passée et les priorités s'installent, et puis plus trop le goût aux vacances campagnardes clichés.
J'achève sur une petite révolte http://petition.la-bas.org/. A signer et à diffuser donc.
Je vais voir à vous faire parvenir quelques notes du fin fond de la campagne, promis.
Un bilan ? Ca va. Ca s'est pas trop mal passé les sujets étaient à mon goût, même à l'oral, oui, même Rousseau (dont je me suis libéré à jamais ce lundi 26/06 -à jamais ? rendez vous en terminale, Jean-Jacques, toi qui as répandu tes méfaits en philo et en socio-) n'était pas trop difficile. En substance je suis donc en vacances. Je m'arrache même donc d'ici à dans quelques jours ce qui fait sur l'échelle cosmologique et géologique (toujours comparer avec l'échelle géologique) quelque chose comme l'imminence. Epicure ou l'un de ses pourceaux nous dirait probablement de profiter de l'instant présent ; j'accepte à la condition que l'instant présent soit devant le PC ou dans mon lit ou face à un livre ; bref, tout seul ou à la rigueur en la compagnie d'une nourriture/ un breuvage hypoglucidique. Oui seul, ça fait du bien aussi de penser à soi, surtout quand on voit les autres, l'enfer.
Je pourrais illustrer mon propos -par exemple- du site qui fait office de pré où vont brouter les boeufs, ou, puisqu'il parait que l'image est plus éloquente, de basse-cour où vont picorer les dindes (mais aussi les dindons, le genre de l'individu n'altérant en rien le mépris du ridicule, celui là même qui ne tue plus ; nous ne dirons pas "hélas" sous peine d'être pris pour génocidaires). Bien sûr je ne saurais jeter l'anathème sur l'ensemble des membres, j'ose croire que certains, ils se reconnaîtront peut-être (j'espère, sans quoi je vais passer un sale quart d'heure) dérogent à la règle de l'abrutissement de masse "kissgloss jtKiff maté mon skybl0g trp génial la life et la love té yx st 1 oCéan je v0udrez Me N0yAiT ddans kiss4evR", à la servilité au nouveau prêt-à-penser Young&Rebelz, et aux hectolitres de gloss qui aujourd'hui sévissent encore en France.
Mais non, je ne le ferai pas. Je voulais juste évoquer les vacances qui vont venir, étant donné qu'elles vont m'éloigner de mon clavier pendant un mois et des. Je m'en vais dans mes terres comme on dit chez les artis' et les poètes. Je rétrograde du deuxième au quatre-vingt-quatorzième département en matière de bien vivre, c'est pour dire comme les tableaux pittoresques du pays d'Arthur Rimbaud et de Michel Fourniret font mouche. Moi même j'y retourne un été de plus parce qu'on a beau opprimer nos relents de romantiques adolescents bassement chateaubrianesques, on a toujours un peu le goût à la nostalgie champêtre de notre enfance déjà filée. Pas un mot de plus, je vais finir par dépasser Rousseau sur son terrain de la niaiserie et de la complainte, et qui sait, sur cette voie là, je pourrais tout aussi bien finir sous la pluie face à l'océan à pleurer sur mon sort de misérable mortel en récitant des vers bourrés de subjonctifs imparfaits disgracieux et épais comme un gâteau à la crème anglaise ET à la crème fouettée ET à la crème fraîche ET à la crème pâtissière. Je retourne effectivement au pays très champêtre de mon enfance, qui également celui des vaches. C'est d'ailleurs probablement la dernière fois que j'y passe un temps si important, plus de doutes, l'enfance est passée et les priorités s'installent, et puis plus trop le goût aux vacances campagnardes clichés.
J'achève sur une petite révolte http://petition.la-bas.org/. A signer et à diffuser donc.
Je vais voir à vous faire parvenir quelques notes du fin fond de la campagne, promis.
Libellés : blog
6 Comments:
Bonnes vacances, H.
:'( avec qui je vais parler tous les soirs maintenant ? :'((((
Je suis d'accord avec toi le gloss c'est une catastrophe c'est collant, gluant... Bonne vacances, Mister H
Tiens, j'y vais aussi...
Bonnes vacances !
roalala cela fait du bien de pouvoir enfin relire un des chef d'oeuvre de mon cher Mister H ...
enfin , ben bonne vacance H !
[ nos conversations MSN tardives vont bcps me manquer lors de ces vacances xd ]
Rousseau, Baudelaire, le glossssss, les cours un peu glauques de français avec Madame A. vont nous manquez... Le melting-pot du lycée envahi de "fashion, de goth, et toutes ces tendances marketing" ne vont plus nous opresser! Adieu monde trop materialiste ! Adieu Sergio !
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