Petit mot issu du smog
La scène se passe dans la nuit du 10 au 11. La température et la pression atmosphériques semblent propices à un sommeil reconstructeur. La volonté est aussi de la partie : 11h30, extinction des feux. Je me couche et ne dors pas. Je regarde vaguement la télé, ce qui me tombe sous l'oeil. Le sommeil ne vient pas.
Je n'ai pourtant aucun tourment, mon confort matériel est quasiment à son summum, même si je dois dire qu'il faudrait que je me rachète un stylo rouge. Pas de quoi se tailler une insomnie. Et pourtant... 01:00 AM. Plus ou moins. Je décide de lire. Je prends Zazie dans le métro, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu ce livre. Non pas que mes lectures sur Nietzsche ne soient pas intéressantes, mais une musique précédemment entendue m'avait donné envie de Paris, et de toute façon, ledit livre est à portée de main, tandis qu'aller chercher l'autre serait synonyme de sortir de ma couette. Hors de question. Je lis un chapitre, puis deux et trois.
Je n'ai même plus envie de regarder l'heure. Je tourne dans mon lit, le sommeil ne me vient toujours pas. Soit. Un bref bilan de ma vie en ce moment est dressé en moins de 5 secondes, et je ne vois pas ce qui trouble mon repos. Conclusion : il fait chaud, j'ai vraiment pas à me plaindre, des gens crèvent sur la Terre. Mais quand même j'ai chaud, et il est tard, je dois devenir ultra-libéral à ces heures là, une sorte d'Alain Madelin, de mister Hyde de l'humain que je suis. Peu importe.
Toujours est-il que cette journée post-insomnie fut... comateuse. Plus que la placidité me caractérisant, j'étais en parfait décalage avec le monde m'entourant. Entre parenthèses, des cours, et puis le trajet de retour. Je marche avec la musique dans une seule oreille, histoire d'être conscient un minimum. Comme toujours je calcule la vitesse de mes pas de façon à ne pas être obligé de passer devant qui que ce soit. Mais il n'y a pas grand monde sur la route, j'échappe même au flux de collégiens survoltés. Seul élément notable, l'inclinaison à 70° de mon corps qui a failli se vautrer sur les pierres qui l'ont fait préalablement glisser. Une honte monumentale. Je ne sais quel miracle m'a fait éviter le pire. Triste épisode, mais enfin, passons.
Finalement, nous expliquerons cette perte de sommeil par le relatif décalage horaire (spatio-temporel diront certains...) du rythme de vie de ces vacances. Enfin, on se plaint pas, on témoigne juste.
Libellés : Ma vie ne vaut rien
8 Comments:
D'où certains oublis écharpesques le surlendemain.
Si le SMOG fait place au FOG, un conseil : bouge-toi l’ami !
Au lieu de rester PLACIDE, tu deviendras ACIDE. lol
Je suis toujours heureuse de te lire.
Pourquoi m'avoir enfermée dans des parenthèses et décorée d'un "?" dans ton blogroll ?
Tu me feras toujours rire avec ta "honte monumentale" (internationale comme dirait ce cher Gad) :p
Otchoz, il faut mettre la musique dans tes deux oreilles sinon tu cours le risque de perturber ton équilibre interne au point de confondre Zazie avec Zarathoustra et ramaser un Zéro de conduite pour avoir Zig Zagué sur le chemin du retour.
Et pourquoi avoir jeté aux fers la Belle d'IKDix en la séquestrant dans les cales de ta blogroll, Otchoz ?
Je proteste vivement contre ce traitement révoltant infligé au plus vaillant des bloggers de la vaste sphère !!!
Et si on te souhaitait simplement .... "bonne nuit "!
Trois litres d'infusion verveine avant de filer au plumart !
Je vois que ça !
IK Scheiros > Je vais réparer ça, j'avais juste fait les liens avant que ça ne soit officiel. (très jolies allitérations Scheiropoitos)
K-lypso > 'ffectivement, mais je m'en suis remis
Psyhcedel33t > Le monde est trop injuste, et personne qui milite pour ma pénurie de stylo rouge. Encore un tabou dans ce système pourri tiens...
Marianne Kipleur 1000pattes > Ben ça a encore échoué mais bon, tant pis, je vais suivre vos conseils avec davantage de véhémence la prochaine fois !
mmm... Tu m'avais pourtant dit que, je cite: "Le révolutionnaire n'a jamais chaud"
Bizarre, bizarre...
Tu ne serais pas un peu conservateur sur les bords ???
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