Messieurs S & B
Nicolas Sarkozy a le don de nous mettre l'embrouille.
C'est d'ailleurs un peu ce qui fait sa popularité. A vrai dire, tout le monde sait qui est Nicolas Sarkozy, perturbateur perturbé. En revanche on prend un certain plaisir à lui croire un projet qui nous plaît. En l'occurrence, personne ne se trompe, personne n'a raison : personne ne connaît le programme de Nicolas Sarkozy. Certain le présentent. Pourquoi pas...
Exemple : les impôts. Ceux qui pensent qu'on paye trop d'impôts se seront laissés séduire lorsque celui-ci déclarait, le 23 janvier dans le monde qu'il fallait baisser de 4 points du PIB les prélèvements obligatoires avant 2012 (c'est à dire faire baisser les recettes de l'Etat de 70 milliards !). Les autres trouveront leur compte dans un communiqué UMP sorti deux jours plus tard expliquant que la baisse des impôts ne se fera qu'après 2017 (tel le IIIème Reich, nous pouvons rêver à une UMP de mille ans...). Enfin, ceux restés sur leur faim seront satisfaits par Thierry Breton -actuel ministre de l'économie- qui le 16 fevrier déclare que la baisse des impôts se fera lorsque la dette passera en dessous de 60% du PIB, soit selon lui après 2010.
En fait, c'est assez facile de faire passer les socialistes pour des êtres déraisonnables dépensiers. Surtout quand on a soi-même fait progresser le taux de prélèvements obligatoire de 1.3 points du PIB en 5 ans, que le chômage tel qu'ils le comptent a stagné et le chômage tel qu'il est vécu a explosé, que la dette a explosé et atteint son niveau record malgré les privatisations multiples, soi-disant courageuses, le déficit du commerce extérieur historiquement catastrophique (-30 milliards)... Bref.
Voudrait on nous faire oublier que la SarkoTeam est aux manettes, et les mains libres depuis 5 ans ? Voudrait on que l'on ne souvienne pas qu'il a été lui même ministre de l'économie et des finances ?
Mais dans le genre brouillage des cartes, François Bayrou n'est pas mal non plus. On oublie bien vite qu'il fut le promoteur du privé, on oublie aussi volontiers qu'avant de faire son show -creux- il a été l'associé de tous les gouvernements depuis 5 ans. Ses propositions ? Réformer les institutions -ce qui est certes nécessaire mais il n'est pas le seul à le proposer-. 2 emplois exonérés de charges par entreprise... Autant dire créer un effet d'aubaine ; toutes les entreprises rompront instantanément leurs contrats pour en reprendre d'autres... Réunir la droite et la gauche autour d'un néant de projet ? Faire travailler des gens qui ne sont d'accord sur rien ensemble, c'est condamner la France à la paralysie politique !
Bref, en des termes clairs : on est pas dans la merde. Face à la politique Bisounours, le pouvoir et l'inaction pendant 5 ans pour mieux préparer les élections, il y a une alternative. Ségolène Royal et son pacte présidentiel nous offre une chance à saisir pour le pays : orientant son action autour d'axes cohérents (l'ordre juste, la démocratie participative, l'excellence environnementale, le gagnant-gagnant) elle est aujourd'hui la seule capable de changer véritablement la donne. Les 100 propositions sont orientés autour de 7 piliers qui répondent aux exigences de l'urgence (sociale, morale, politique, environnementale ...) et à la préparation de l'avenir (après pétrole, recherche, remettre le citoyen au coeur de la République etc...).
Pour finir ma petite revue de presse personnelle :
Ni droite, ni gauche
François Bayrou l'illusionniste
La lepénisation de Sarkozy
Et Evret qui est un djeun comme moi et qui évidemment a son avis sur la question =)...
(Pour information "adhérer à l'identité nationale" est une expression qui appartient depuis longtemps au vocabulaire de Jean Marie Le Pen. Cela signifie dans le langage frontiste, renier son nom, renier son identité, renier sa personne. Cela veut dire s'appeler Marc ou Paul d'où que l'on vienne. Se transformer en bon gaulois, béret/baguette...)
C'est d'ailleurs un peu ce qui fait sa popularité. A vrai dire, tout le monde sait qui est Nicolas Sarkozy, perturbateur perturbé. En revanche on prend un certain plaisir à lui croire un projet qui nous plaît. En l'occurrence, personne ne se trompe, personne n'a raison : personne ne connaît le programme de Nicolas Sarkozy. Certain le présentent. Pourquoi pas...
Exemple : les impôts. Ceux qui pensent qu'on paye trop d'impôts se seront laissés séduire lorsque celui-ci déclarait, le 23 janvier dans le monde qu'il fallait baisser de 4 points du PIB les prélèvements obligatoires avant 2012 (c'est à dire faire baisser les recettes de l'Etat de 70 milliards !). Les autres trouveront leur compte dans un communiqué UMP sorti deux jours plus tard expliquant que la baisse des impôts ne se fera qu'après 2017 (tel le IIIème Reich, nous pouvons rêver à une UMP de mille ans...). Enfin, ceux restés sur leur faim seront satisfaits par Thierry Breton -actuel ministre de l'économie- qui le 16 fevrier déclare que la baisse des impôts se fera lorsque la dette passera en dessous de 60% du PIB, soit selon lui après 2010.
En fait, c'est assez facile de faire passer les socialistes pour des êtres déraisonnables dépensiers. Surtout quand on a soi-même fait progresser le taux de prélèvements obligatoire de 1.3 points du PIB en 5 ans, que le chômage tel qu'ils le comptent a stagné et le chômage tel qu'il est vécu a explosé, que la dette a explosé et atteint son niveau record malgré les privatisations multiples, soi-disant courageuses, le déficit du commerce extérieur historiquement catastrophique (-30 milliards)... Bref.
Voudrait on nous faire oublier que la SarkoTeam est aux manettes, et les mains libres depuis 5 ans ? Voudrait on que l'on ne souvienne pas qu'il a été lui même ministre de l'économie et des finances ?
Mais dans le genre brouillage des cartes, François Bayrou n'est pas mal non plus. On oublie bien vite qu'il fut le promoteur du privé, on oublie aussi volontiers qu'avant de faire son show -creux- il a été l'associé de tous les gouvernements depuis 5 ans. Ses propositions ? Réformer les institutions -ce qui est certes nécessaire mais il n'est pas le seul à le proposer-. 2 emplois exonérés de charges par entreprise... Autant dire créer un effet d'aubaine ; toutes les entreprises rompront instantanément leurs contrats pour en reprendre d'autres... Réunir la droite et la gauche autour d'un néant de projet ? Faire travailler des gens qui ne sont d'accord sur rien ensemble, c'est condamner la France à la paralysie politique !
Bref, en des termes clairs : on est pas dans la merde. Face à la politique Bisounours, le pouvoir et l'inaction pendant 5 ans pour mieux préparer les élections, il y a une alternative. Ségolène Royal et son pacte présidentiel nous offre une chance à saisir pour le pays : orientant son action autour d'axes cohérents (l'ordre juste, la démocratie participative, l'excellence environnementale, le gagnant-gagnant) elle est aujourd'hui la seule capable de changer véritablement la donne. Les 100 propositions sont orientés autour de 7 piliers qui répondent aux exigences de l'urgence (sociale, morale, politique, environnementale ...) et à la préparation de l'avenir (après pétrole, recherche, remettre le citoyen au coeur de la République etc...).
Pour finir ma petite revue de presse personnelle :
Ni droite, ni gauche
François Bayrou l'illusionniste
La lepénisation de Sarkozy
Et Evret qui est un djeun comme moi et qui évidemment a son avis sur la question =)...
(Pour information "adhérer à l'identité nationale" est une expression qui appartient depuis longtemps au vocabulaire de Jean Marie Le Pen. Cela signifie dans le langage frontiste, renier son nom, renier son identité, renier sa personne. Cela veut dire s'appeler Marc ou Paul d'où que l'on vienne. Se transformer en bon gaulois, béret/baguette...)
Libellés : Monsieur H a des désirs d'avenir, Triste monde tragique
5 Comments:
Sarkozy qui fait chanter le chant des partisans par une journaliste d'europe1, il va pêcher un peu partout.
Bayrou, qui n'a fait aucune réforme lorsqu'il était ministre de l'EN, et refusait la laïcité à l'époque, mais parait-il , aurait changé (tiens ça rappelle quelqu'un..) Comme dirait Cali (bon certes j'adore pas sa musique mais n'empêche) : "Voter Bayrou c'est voter à droite, faut pas se leurrer."
A l'auteur : bravo, il faut continuer comme ça. Peut être certains ouvriront les yeux, et d'autres auront quelques clés pour choisir leur candidat(E ;)).
Je vois que le pression monte, on sent que la date fatidique du 1er tour approche. Rien d'étonnant à ce que les déclarations soient toutes en contradiction les unes par rapport au autres : c'est l'école Chirac ou comment faire valser les girouettes.
Tu ne parles pas de la pouliche sur laquelle tu as parié ta chemise, Otchoz, mais je crois qu'on doit aussi pouvoir relever qqs petites ambiguïtés, mais pas grand chose c'est vrai parce que la belle ne s'est pas bcp mouillée sur les moyens à employer pour faire aboutir ses promesses électorales.
Tu connais mon opinion, Otchoz sur ce que je considère comme un cirque et j'ai mis en ligne un billet qui explique en parti pourquoi je ne m'investis pas dans ce type de mascarade.
"Les peuples ne sont tellement trompés que parce qu’ils cherchent toujours un trompeur, c’est-à-dire un vin excitant pour leurs sens. Pourvu qu’ils puissent avoir ce vin-là, ils se contenteront de pain médiocre. L’ivresse leur importe plus que la nourriture - voilà l’amorce où ils se laisseront toujours prendre!" Nietzsche
Désolé H. moi je jette l'éponge. La gauche, le syndicalisme..... c'est pas fait pour moi. Adieu.
Hugo, dans le sillage de Besson, je dit tout le mal de ce que je pense de la Royale
J'espère que cela n'entachera pas notre amitié virtuelle ;-)
Cela n'entachera rien bien sûr, très cher Scheiro ! Je vois que tu te mets dans le sillage du courant que nous pourrions appeler Allegro-Bessono-Begaguien, et j'espère que tu te rends compte du poids (combien de kilos de ridicule ?) de ceux qui l'ont tracé =P
Enregistrer un commentaire
<< Home