Arte underground

Arte lance un grand plan de démocratisation de la culture. Au programme : concerts de "jeunes" (Placebo; Franz Ferdinand), de nouvelles émissions (Cosmiconnexion), diversification des supports (Arte global: Mobile, Webradio...), de nouvelles têtes...

C'est pourquoi il nous a semblé important, à quelques amis de la sphère des jeunes téléspectateurs réguliers ou occasionnels de la chaîne et à moi, de donner un petit coup de pouce, modeste peut être, à notre échelle sûrement, à cette louable mission (qui a dit "perdue d'avance ?"). Si vous aussi vous regardez cette chaîne (qui a vocation à être très en vogue prochainement), ou si vous voulez que la terre entière le pense, si vous voulez faire une B.A., si vous ne voulez pas rôtir en enfer pour les 12 prochains millénaires, si vous ne voulez pas être rendu responsable de la troisième guerre mondiale -avec utilisation d'armes atomiques ultra récentes-, si vous ne voulez pas que vos descendants soient maudits jusqu'à la 17ème génération, eh bien si vous correspondez à un ou plus de ces critères nous vous invitons courtoisement à afficher avec nous une de ces bannières sur votre blog ou site perso dans le but d'ajouter une pierre à l'édifice de sa popularisation.

Recommandé par des Influenceurs.

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Et, en vrac



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Le Mimir, cet inconnu

Grace à Otchoz, en étroite collaboration avec Psychedel33t, la vérité explose, et la société est délivrée de ses tabous les plus forts !

Evidemment, conservé sous silence, probablement par l'action machiavélique combinée de la CIA, de la NASA, du KGB (de l'anglais "Cagibi"), du gouvernement américain, de l'entreprise Microsoft, des parlementaires pro-DADVSI et des services de renseignements norvégiens -ah mais nan j'suis sotte c'est du suédois- , ce n'est qu'après des mois d'investigation que le secret à propos du Mimir peut être brisé par Otchoz et sa comparse.

Qu'est-ce-à-dire ? Surement que vous, bourgeois repus attirés ici dans un voyeurisme d'anecdotes personnelles, vous moquez du Mimir. Peut-être êtes vous aux niaiseries ce que la mouche et le papillon sont à l'ampoule une nuit d'été. Au fond, ça vous aurait interessé que je vous raconte ma vie à tord et à travers, pas de soucis, que du doucereux, du gnan-gnan, des projets sociaux-scolaires pour l'année 2006-2007 et les suivantes. Vous auriez préféré que je vous laissasse dans le trou béant de votre inconscience abominable, tels l'enfant refusant de croire à la mort de la mère de Bambi et à la non-existence du grand barbu avec une robe rouge. NON ! Il est temps d'affronter la vérité en face ! Ignorez le Mimir mais n'escomptez pas qu'il en fasse autant !

Ah ! Il m'est intolérable de vous imaginer glougloutant vos bouillons devant Questions pour un Champion sur France 3 à 18h25 présenté par Julien Lepers, avant qu'il ne soit l'heure d'aller se coucher, enfin, dans l'ignorance aveugle du danger omniprésent et rampant dans les ténèbres de la nuit, celui là qui, à l'instant où vos paupières seront lourdes, le sommeil venant, vous trucidera sans appréhension et, dans de multiples et lentes succions gargouillantes vous pompera le sang ne laissant dans votre couche qu'un cadavre blanchi, connaissant maintenant la dramatique vérité au sujet de l'effroyable Mimir (et après tu vas pleurer) !

Un peu d'histoire. Voici ce que nous dit Wikipédia quant au Mimir.

Mimir était un Dieu de la sagesse Ase et une des deux divinités envoyées en échange de la paix aux Vanes. Mais ces derniers, en réalisant qu'ils s'étaient fait flouer, décapitèrent le Dieu et envoyèrent sa tête aux Ases. Toutefois Odin l'enduit d'une mixture d'herbes pour qu'elle ne pourrisse pas et il l'enchanta de sortilèges. Une fois ramenée à la vie, elle était capable de parler et de révéler des secrets occultes, «de nombreuses vérités que personne d'autre ne connaît». Odin la plaça sous les racines Yggdrasil près du puits du même nom que la tête momifiée.

Maintenant, il vous sera impossible de feindre d'ignorer la triste vérité ! Oui, Mesdames et Messieurs : le corbeau, c'était Mimir !

Le blogging du retour

H. is back, no problem. Il est même back depuis une semaine et même que il parait qu'il vous l'aurait pas dit ! Ah ?

Vacances / phase 1 terminée. Maintenant place à moi.
Une de mes préoccupations depuis peu est, aussi inexplicable que cela puisse paraître, ma progéniture future. Combien ? Quand ? Quels noms ? Quel ordre ? Je questionne ainsi sans limite mon entourage sur le sujet. J'ignore la provenance de mon interrogation, toujours est il que celle ci est toute nouvelle pour mon esprit juvénile. Avec un peu de métaréflexion, je me rends même compte que c'est assez féminin comme sujet... Tant pis je vous livre mon verdict partiel.
Deux enfants, d'âges assez éloignés, un garçon tout d'abord, blond, du nom de Paul (car j'aime beaucoup). Puis une fille, d'un nom encore indéfini. Peut être Sophie, ou Anna, ou Elise/Elisa/Elisabeth.
Quant à vous, qu’est-ce à dire ?

Voila je mets un petit extrait de paroles de chansons de Mano Solo, sans la musique, en espérant que les gens de la SACEM y voient là une preuve de mon honnêteté et de ma bonne foi et ne me fassent pas condamner à mort après tortures et supplices huit jours et huit nuits durant pour atteinte aux droits d'auteur.

[from La Marmaille Nue - Pas du gâteau]

Moi je me dis pourquoi pas
Je voudrais mordre à pleine dents
Dans les joues roses d'un enfant
Je lui dirai salut mon petit gars
Lui me dirait salut papa
Je l'emmènerais faire des conneries
Tous les trucs qui sont pas permis
Comment guédra les meufs
Comment c'est qu'on fait la teuf
Moi tu vois avant de crever
Je voudrais laisser couler
De la morve d'un petit nez
Un petit sourire
Un petit bout d'éternité
Tu me dis que tout ça c'est des fantasmes
Et j'ai du mal à te contredire

Mais je voudrais quand même

Laisser une trace
Avant de partir
Avant de mourir

Voila, parce que SACEM le vent, et ça récolte la tempête (je tenais à la placer, vraiment...). Promis, la prochaine fois je tacherai d'aborder un sujet un peu moins tarte en m'appliquant la courte doctrine de Victor Boucher repris par Boris Vian pour résumer brièvement la pataphysique : je m'applique volontiers à penser aux choses auxquelles je pense que les autres ne penseront pas. Voila, juste de quoi être original.